Plusieurs pays taxent les véhicules selon la puissance, le prix, le poids, la cylindrée. Mais ils sont de plus en plus à adopter une taxation selon le C02 émis.
Le cycle NEDC (Nouveau cycle européen de conduite), qui est la méthode officielle d'essai des véhicules des 40 dernières années, a souvent été jugé incapable de simuler la conduite réelle car il n'est plus compatible avec les moteurs modernes. Le cycle NEDC servait à mesurer la consommation de carburant, la production de CO2, d'oxydes d'azote, de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures non brûlés. Les résultats servaient à déterminer le bonus/malus de chaque véhicule. Mais en réalité, les chiffres obtenus ne reflétaient pas vraiment la consommation réelle.
Une nouvelle norme d’homologation des véhicules neufs, la WLTP (procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers), est entrée en vigueur le 1er septembre 2017. Elle est considérée comme une méthode d'essai plus rigoureuse et réaliste bien qu'elle ne soit pas toujours conforme à la réalité. En effet, elle comprend un plus grand nombre de situations de conduite (urbaines, banlieue, route principale, autoroute), des distances d'essai plus longues et des conditions d'installation et de mesure plus strictes.
Ce test plus réaliste entraîne une augmentation de la consommation de carburant, ce qui va augmenter les rejets de CO2 et donc le malus écologique. Cette augmentation de CO2, allant de 5 à 30%, peut alors faire basculer certains modèles dans une catégorie fiscale plus sévère. Concrètement, certains véhicules qui bénéficiaient d'un bonus écologique avec la norme NEDC risquent de se retrouver avec un malus. Par exemple, la Volkswagen Up GTi a un cycle NEDC de 110 g CO2/km, alors qu’avec la norme WLTP, il est de 127–129 g CO2/km.
Pour l’instant, nous sommes dans une période de transition. Les véhicules récents ne devront obligatoirement renseigner la norme WLTP qu’à partir de septembre 2018. L’objectif est de n’avoir plus qu’elle en 2019.