Le rôle d’un gestionnaire de flotte peut éveiller la curiosité de ceux qui n’ont pas une idée précise de ce qu’il englobe, mais aussi pour ceux qui occupent ce poste à cause de plusieurs raisons.
En effet, les responsabilités des gestionnaires de flotte peuvent être sensiblement différentes suivant le secteur, la taille de l’entreprise mais aussi la technologie utilisée. Il n’est pas toujours facile de définir avec précision les responsabilités des directeurs de flotte à cause des régulations s’appliquant à chaque entreprise ou au pays concerné, ou encore à cause de changements structurels.
Dans cet article, nous essayons de déceler le vrai du faux parmi les affirmations ayant trait aux gestionnaires de flotte afin de vous donner une réponse objective : serez-vous d’accord avec nous ?
1. Etre un gestionnaire de flotte demande plus de connaissances que dans le passé
Cela est plutôt vrai. Avec l’arrivée de la technologie et l’économie globalisée, le monde des flottes automobiles a beaucoup changé ces dernières années : télématique de flotte, nouveaux carburants, changements dûs aux régulations énergétiques, différents modes d’achat de véhicules (location mais aussi achat), l’introduction de cartes carburant, etc. Un tas d’innovations ont permis aux gestionnaires de flotte d’évoluer et d’effectuer leurs tâches plus facilement, mais elles leur imposent aussi de rester à la page sur plusieurs de ces sujets.
2. L’utilisation de la technologie est devenue un must-have pour les gestionnaires de flotte
C’est définitivement vrai. Pour appuyer le rôle du gestionnaire de flotte aujourd’hui, il est impensable de ne pas tirer profit des nouvelles technologies . La liste des choses contrôlables en seulement quelques clics est de plus en plus longue : localiser les conducteurs lors de leurs déplacements, vérifier la consommation de carburant, faire un suivi de conformité ou des amendes, etc. Tout est beaucoup plus simple grâce aux outils modernes à la disposition des directeurs de flotte. Les méthodes traditionnelles ne sont pas nécessairement inefficaces dans le cas de petite flottes, mais elles ne donnent que très peu d’informations , ne garantissent pas une visibilité complète et sont plus susceptibles de contenir des erreurs .
3. Un directeur de flotte ne s’occupe pas de la maintenance ni des véhicules
Ceci n’est pas tout à fait vrai : savoir quand un véhicule de la flotte a besoin d’une réparation ou d’une maintenance est essentiel pour le succès de l’entreprise . Une solide connaissance des implications induites par certaines réparations est aussi une compétence précieuse qui s’affinera avec le temps.
S’il n’est pas essentiel pour un gestionnaire de savoir comment réviser les freins hydrauliques ou encore réparer un carter d’huile, il est crucial pour lui de comprendre ce que ces réparations nécessitent . Cela va aider à atteindre un niveau d’efficacité et d’efficience qui ne peut qu’être bénéfique pour l’entreprise. Evaluer rapidement quand les véhicules sont hors service et pour quelle durée va permettre de redéfinir les calendriers et de faire tourner les équipes en fonction des besoins tout en maintenant les activités de l’entreprise aussi normales que possible.
4. Un gestionnaire de flotte n’a pas seulement une connaissance technique, mais aussi un esprit entrepreneurial
Un bon gestionnaire n’est pas seulement un bon tacticien, il possède une culture des résultats et est à l’aise avec la technologie . Il doit pouvoir intégrer ces deux aspects dans ses connaissances en affaires pour s’assurer des servir les meilleurs intérêts possibles pour son entreprise.