Ce dimanche 15 novembre était marqué par la « Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route », une journée qui permet chaque année de se souvenir des victimes des accidents de la route et de leurs familles. Cette année marque le 25e anniversaire de cette Journée mondiale du souvenir, instaurée en 1995.
Cette journée souligne les ravages à la fois individuels et à grande échelle qui résultent de la mortalité routière, et l’impact de ces drames sur les familles et les communautés du monde entier. La route fait près de 4 000 morts et des centaines de milliers de blessés à travers le monde, chaque jour.
Plus nombreux encore sont ceux qui doivent vivre avec le deuil ou les effets liés aux blessures, et font ainsi partie de l’immense groupe de personnes frappées par l’hécatombe sur les routes. Le rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde, publié par l’OMS en 2018, montre que le nombre de décès annuels dus à des accidents de la circulation atteint 1,35 million. Les accidents de la route sont à présent la principale cause de mortalité chez les personnes de 5 à 29 ans.
L’édition de cette année était différente de celles des années précédentes, car en raison du Coronavirus, la plupart des commémorations ont eu lieu en ligne. Cependant, l’idée générale reste celle de la mise en place d’un système qui garantit la sécurité des transports pour tous les usagers, avec des infrastructures routières sûres, des vitesses adaptées à la sécurité, des véhicules sûrs et un comportement des usagers de la route qui privilégie la sécurité. Il est important de traiter tous ces aspects afin d’en finir avec les accidents mortels et de réduire le nombre de blessés graves.
Parmi les causes entrainant un accident mortel, la distraction au volant reste l’une des plus importantes. S’il est vrai qu’il existe de nombreuses distractions qui peuvent perturber la conduite, la distraction causée par les téléphones portables ne cesse d’augmenter. Les conducteurs qui font usage de leur téléphone au volant ont quatre fois plus de chances d’être impliqués dans un accident que ceux qui ne l’utilisent pas. L’utilisation d’un téléphone au volant allonge le temps de réaction (notamment au freinage, mais également à la signalisation routière) et augmente la difficulté à rester sur sa voie et à respecter les distances de sécurité. L’usage du téléphone mains libres n’est pas beaucoup plus sûr que de tenir le téléphone dans sa main, et l’envoi de messages texte accroît considérablement le risque d’accident.
Si les décès dus aux accidents de la route sont comptabilisés sur l’année durant laquelle ils ont lieu, les familles, elles, restent endeuillées à vie. Les deuils ne font pas partie des chiffres des accidents de la route. Beaucoup restent profondément affectés par la perte d’un ami, d’un collègue, d’un voisin ou d’un membre de leur communauté.
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