Au sein du secteur du BTP, les déplacements quotidiens des salariés vers les chantiers constituent une réalité indéniable. Afin de pallier les dépenses et les désagréments engendrés par cette mobilité, la convention collective du BTP prévoit une indemnité spécifique appelée « indemnité de petits déplacements » ou encore « indemnité de trajet ». Cette dernière a pour but de rembourser les frais de transports qu’ont les salariés pour se rendre sur les chantiers et est calculée au kilomètre. Son objectif premier est de garantir l’équité tout en reconnaissant les efforts consentis par le personnel confronté à des déplacements fréquents, voire continus dans le cadre de leur travail. Cette indemnisation soulage non seulement les frais de déplacement, mais elle contribue aussi à compenser les inconvénients liés aux horaires dans ce secteur ainsi qu’à rendre les postes plus attrayants : une option intéressante au vu du manque de main-d’œuvre de nos jours.
Parmi les avantages de cette indemnité dans le secteur du BTP, on retrouve la prise en charge de certains frais comme les indemnités de repas, qui est la compensation des repas pris en dehors du domicile, mais aussi les frais de transport, c’est-à-dire le remboursement des trajets aller-retour vers les chantiers, ainsi que l’indemnité de trajet. Cette dernière est versée dans le but de compenser le temps passé par le salarié dans les transports pour se rendre au travail et en revenir (que ce soit avec son propre véhicule ou celui de l’entreprise).
Le calcul du remboursement des frais kilométriques dans le cadre de l’indemnité de petits déplacements BTP repose sur les directives de la convention collective en vigueur. Selon la convention de 1990 toujours en vigueur, l’indemnité de trajet compense le temps et la distance des trajets quotidiens entre le domicile et le chantier. Les frais de trajet et de transports sont calculés en fonction de la distance en kilomètre entre le siège social de l’entreprise et le lieu du chantier, avec une répartition en zones concentriques, chacune correspondant à un montant d’indemnisation spécifique. Ces zones, généralement au nombre de cinq, sont établies en fonction de la distance parcourue, avec des diamètres de 10 km chacun et peuvent être ajustées localement.
En cas de déplacement sur plusieurs chantiers dans une même journée, c’est la zone la plus éloignée qui est prise en compte pour le calcul des indemnités. Le point de départ peut être le lieu de rattachement administratif de l’ouvrier, son lieu de résidence ou exceptionnellement la mairie du chef-lieu du canton où se situe le chantier.
Pour les entreprises dans le milieu du bâtiment, notre solution propose une automatisation des calculs, permettant ainsi de réduire les frais administratifs, tout en améliorant la justesse des indemnités grâce à des données réelles. En établissant des zones géographiques délimitées sur mesure circulairement, nous simplifions le processus de calcul des petits déplacements qui peut s’avérer être une tâche chronophage de le faire manuellement. Pour toute assistance dans la rationalisation du calcul des indemnités sans erreurs, faites-nous par de vos besoins dès aujourd’hui ! Grâce à notre expertise, vous pourrez optimiser l'efficacité de vos opérations, réduire les coûts liés à la gestion et améliorer la satisfaction de vos clients.
