Le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot a récemment annoncé l’interdiction des véhicules diesel et essence pour 2040.
Le gouvernement britannique lui a récemment emboîté le pas et a aussi annoncé leur interdiction pour 2040. Le premier pays à avoir officiellement pris cette décision est la Norvège qui, l’an passé, a annoncé une interdiction similaire avec une date butoire beaucoup plus serrée : 2025.
L’interdiction concernera aussi les véhicules hybrides et augmentera considérablement la vente de voitures électriques, qui seront alors les seules autorisées sur le marché. Pour l’instant les véhicules électriques ne représentent que 1,2% des ventes semestrielles de voitures neuves sur le marché français. Cet mesure s’inscrit dans le cadre du plan climat qui souhaite donner une vision à long-terme pour le pays en matière d’écologie. C’est aussi une volonté de la part du gouvernement de défendre l’Accord de Paris de 2015.
Ce changement intervient après que la Commission européenne eut mis en garde 5 pays de l’UE pour la qualité de leur air, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Cette pollution tue plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année en Europe et provoque de grave maladies respiratoires, en particulier chez les plus jeunes.
Une prime de transition sera accordée dans les prochains mois aux ménages les plus modestes pour les aider à acheter un véhicule moins polluant, mais son montant n’a pas encore été précisé. Le gouvernement souhaite aussi faire converger à court-terme la fiscalité entre le diesel et l’essence avant la fin du mandat du président Macron.