S’il y a bien un domaine où une bonne gestion de véhicules et d’une importance primordiale c’est l’ensemble des services de secours. Que ce soit le SAMU, les pompiers ou même la Police, savoir quel véhicule est le plus près du lieu d’intervention permet tout simplement d’augmenter les chances de survies dans le cas d’interventions majeures. L’idée même de la géolocalisation de véhicules servant à l’urgence parait une évidence.
Et pourtant un article posté sur WinMacSofts intitulé "Géolocalisation des ambulances : la Loire-Atlantique joue les pionnières", montre que le système n’a été testé qu’assez récemment dans un seul département en France. Certes, l’article nous explique que le système est plus difficile à installer et à mettre en place qu’il n’y paraît, et qu’il et difficile de mesurer la réelle efficacité de la géolocalisation sur le nombre de vies sauvées. Mais il est clair que les sociétés d’ambulances tirent un bénéfice de ce système dans la mesure où il a été prouvé que cela permet de réduire de plusieurs minutes les délais d’intervention, ce qui est assurément ce qu’on demande à un tel système.
Alors pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Et pourquoi un seul département en France a fait ce choix, pour l’instant ?
Il s’agit peut-être d’une question de confiance en la fiabilité du système qui, une fois installé, impose une certaine dépendance vis-à-vis de ce dernier de la part des coordinateurs. Une panne obligeant à revenir aux procédures d’avant-géolocalisation, ce qui pourrait avoir l’effet contraire en rallongeant les délais d’intervention. Or, si les pannes touchant un véhicule en particulier sont possibles, mais rares, les pannes généralisées le sont d’autant plus et il est fortement discutable que de dire que cette éventualité met à plat tous les bénéfices apportés par la géolocalisation. Et si près de la moitié des ambulances du département sont aujourd’hui équipés du système c’est qu’il y a une bonne raison.