Une nouvelle circulaire n°5928/SG en date du 20 avril 2017 rédigée par le Premier Ministre Cazeneuve établit les nouvelles consignes relatives à la gestion du parc automobile de l'Etat et des établissements publics de l'Etat.
Celle-ci exprime clairement une volonté d’exemplarité de la part des pouvoirs publics. Dans cet article, voyons comment la télématique peut contribuer à améliorer la gestion de la flotte automobile du secteur public au regard des 5 premières consignes de la circulaire.
Les véhicules doivent faire l’objet d’un achat mutualisé auprès de l'Union des groupements d'achats publics (UGAP). Il y a une volonté d’efficacité et d’optimisation des coûts de la part de l’Etat français. Un logiciel télématique aiderait à mieux connaître les besoins réels de la flotte automobile et permettrait de standardiser les modèles en fonction.
L’entretien et la maintenance des véhicules est gérée par l’UGAP afin d’externaliser les coûts et de gagner en efficacité. C’est un poste important où la maîtrise des dépenses est primordiale pour maintenir son budget et assurer la sécurité de sa flotte. Autre avantage : l'UGAP peut récolter des données et les échanger avec les services publics concernés, ce qui aide à construire une base données importante aidant à prendre les futures bonnes décisions.
Depuis plusieurs années, le parc automobile de l’Etat rajeunit : les véhicules sont automatiquement vendus s’ils parcourent 120 000 kms ou s’ils ont plus de 7 ans. Un système embarqué dans la voiture tel que SynX aiderait à prévoir ces renouvellements et à mieux gérer la flotte.
L’Etat souhaite devenir irréprochable en matière de gestion des véhicules de fonction. Les utilisations abusives des véhicules pour des usages privés peuvent être évitées grâce aux systèmes GPS embarqués analysant les déplacements en temps réel.
Dans le cadre de la loi de transition énergétique visant une croissance verte, il y a obligation d’acquérir 50% minimum de véhicules à faibles émissions en cas de renouvellement du parc (taux CO 2 < 60g/km). Néanmoins cette circulaire ne mentionne pas le fait d’adopter une conduite responsable qui permettrait de faire des économies de plus de 30% chaque année. C’est là où le système de tracking GPS peut faire la différence en détectant les conducteurs susceptibles de bénéficier d’une formation à l’éco-conduite afin de faire plus d’économies.
Rappelons enfin que cette circulaire concerne 65 000 véhicules légers et que l’Etat espère faire des économies de l’ordre de 150 millions d’Euros sur 4 ans. La télématique sera un outil indispensable pour réaliser ces économies.