Les immatriculations de véhicules au sein des flottes et des entreprises ont chuté de 41 % en octobre, avec 47 860 véhicules d'entreprise enregistrés contre 80 523 durant le même mois de l'année dernière, selon les chiffres récents publiés par la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT).
En tout, il y a eu 106 265 véhicules enregistrés durant le mois, une baisse de 25 % par rapport aux 140 945 d'octobre 2020. Les immatriculations au sein des flottes et des entreprises représentaient 41 % du marché des véhicules neufs.
Les chiffres sur l'ensemble du marché étaient les plus bas depuis octobre 1991.
Mais comparées à l'ensemble de l'année précédente, les immatriculations au sein des flottes et des entreprises sont en hausse de 1,5 %, avec 739 604 véhicules enregistrés contre 728 467 véhicules l'année dernière. Au total, en comptant les immatriculations privées, 1 422 879 véhicules ont été enregistrés.
Les dernières prévisions de la SMMT ont été revues à la baisse de presque 9 % à 1,66 million de véhicules, en raison des problèmes d'approvisionnement et de la situation économique qui se détériore.
2021 se terminerait donc avec une hausse de 1,9 %, soit 30 000 véhicules, par rapport à 2020, mais une baisse de 650 000 véhicules par rapport aux 2,3 millions de véhicules enregistrés 2019, avant la pandémie.
Une reprise partielle est prévue pour 2022, avec une anticipation de 1,96 million d'immatriculations de véhicules neufs l'année prochaine.
Mike Hawes, directeur général de la SMMT, a déclaré : “Les performances actuelles reflètent les contraintes d'approvisionnement difficiles, avec une industrie qui doit faire face au manque de semi-conducteur et une situation économique de plus en plus difficile en raison de l'inflation, de la hausse des impôts et de la baisse de confiance de la part des consommateurs.
“Avec une amélioration en vue pour l'année prochaine, et encore plus de nouveaux modèles attendus, la suite de cette transition dépendra du fait que les avantages surpassent la barrière du prix, et de la capacité des secteurs publics et privés à augmenter le nombre de stations de charge dans les rues pour apaiser les craintes des conducteurs de véhicules électriques.”
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