Depuis des décennies nous avons rêvé d’une voiture capable de rouler mais aussi de voler. Nous en avons été parfois proche mais sans jamais en atteindre réellement le but. Les films de science-fiction nous en ont fait rêver et les français l’ont peut-être fait.
En effet, un ingénieur toulousain prévoit de commercialiser avant la fin de la décennie une voiture volante. Oui oui, nous avons bien dit une voiture volante !
Son projet fou digne des inventions de Géo Trouvetou devient réalité. Michel Aguilar installé a Castanet planche ainsi depuis 2002 sur ce projet d’un engin futuriste mi- avion, mi- voiture.
Dans trois mois la construction d’un drone pourra être enfin lancée.
L’engin se présente comme un aéronef monoplace décollant grâce à de petits thermo réacteurs, des moteurs à réaction incorporés dans les ailes, qui soufflent sur un aileron mobile.
Décoller depuis son jardin pour aller chercher son journal, c’est le rêve d’enfant de cet homme de 64 ans, fan de Spirou et de sa voiture volante rouge.
En 2007, l’aventure décolle avec l’aéronef PX200. Personne n’y croyait à ce moment-là mais désormais plus personne ne peut douter de la crédibilité de son projet.
Les travaux de recherche sur ce véhicule futuriste, désormais surnommé l’Xplorair qui décollera à la verticale ont rapidement intéressé de nombreux acteurs du monde de l’aéronautique. Ce jeune retraité de la DGA (Direction générale de l’armement) a su convaincre des entreprises et centres de recherche de le rejoindre (CNRS, Turbomeca, Comat Aerospace).
Le retraité et chercheur nous confie que les premiers essais sont très encourageants et que le décollage test de cet aéronef est déjà prévu pour le Salon du Bourget en 2017.
« Cette rupture technique importante pour le monde de l'aéronautique a été validée par le dépôt d'un brevet et est actuellement en expérimentation dans le laboratoire du CNRS Pprime à Poitiers, explique Michel Aguilar. Sans optimiser la machine, nous atteignons déjà 70 à 75% des performances théoriques des thermoréacteurs, ce qui est très encourageant. Dans un deuxième volet d'essais, nous allons intégrer des innovations comme l'allumage thermique et la réduction du bruit, sans compter les innovations que peut apporter le thermoréacteur dans la cogénération pour fabriquer par exemple de l'électricité, de la chaleur ou de l'air comprimé. »
Le projet de M. Aguilar, qui semble à première vue un peu farfelu et surtout utopiste, vient pourtant de remporter 1 million d’euros de subventions de la part de la délégation générale pour l’armement (DGA) et du ministère de l’Industrie.
La voiture volante de M. Aguilar utilisera des biocarburants à base d’algues, ce qui lui permettra d’économiser 15 % à 20 % de carburant. Elle devrait pouvoir voler à 2 500 mètres d’altitude, à une vitesse de 200 km/h, avec une autonomie de 500 km.
Oui mais voilà, Michel Aguilar n’est pas le seul à vouloir construire la voiture du futur. À l’échelle mondiale, la course est lancée.
Un ingénieur slovaque est parvenu à mettre au point une voiture volante : l’Aeromobil. Stefan Klein, enseignant à l'Académie des Beaux-arts et de design de Bratislava, a déjà piloté son engin pour son premier vol d'essai en septembre.
L'Aeromobil mesure six mètres et est, selon son concepteur, parfaitement fonctionnelle. Il lui suffit de déployer ses ailes en quelques secondes pour se transformer en avion. La voiture accueillir deux passagers et possède des ailes rétractables ce qui permet de la garer facilement sur une place de parking. Par ailleurs, l’Aeromobil s’alimente en carburant traditionnel. Malheureusement, même si on peut en faire le plein dans n'importe quelle station-service, elle a un défaut : celui de consommer énormément. Malgré tout, ça ne l'a pas empêché d'être à plusieurs reprises qualifiée d'"automobile volante la plus jolie et mieux conçue au monde".
Pour l'instant nous n'avons toujours pas les moyens de vous proposer une voiture volante mais nous avons les moyens de rendre votre conduite plus agréable et économique avec notre système de géolocalisation.
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